L’espoir suscité par le conseil des ministres du mercredi 19 mars 2019 chez les populations du secteur 17 de Bobo-Dioulasso, notamment les usagers de l’avenue de l’insurrection populaire quant à la fin de leur calvaire, tarde à venir.
Ce jour-là en effet, le gouvernement burkinabè décidait de l’aménagement et du bitumage cette avenue (la rue 17.1) sise au secteur 17 (quartier Sarfalao) de Bobo-Dioulasso.
Suite à un appel d’offres ouvert international relatif aux travaux d’aménagement et de bitumage de cette Avenue longue de près de 2 kilomètres, c’est le Groupement GJF/SEGNA-BTP qui a été attributaire pour exécuter le marché pour un montant de 1 784 361 828 avec un délai d’exécution de 08 mois.
Financement « acquis », marché « attribué », mais les travaux tardent à débuter. A travers les réseaux sociaux, la population de Bobo-Dioulasso notamment du secteur 17 ne se lasse pas d’interpeller le gouvernement notamment le ministère en charge des infrastructures quant à son impatience de voir le début de ces travaux qui à terme, mettra fin à leur calvaire.
Le 20 septembre dernier à la faveur de l’inauguration de la voie d’accès à l’INSSA, le ministre Eric Bougouma, annonçait pour la nième fois, le lancement des travaux dans ce mois d’octobre et ce, en présence de toutes les autorités régionales, provinciales et communales qui ont tous, été témoins.
Jack Koné
