Ce dimanche 23 février 2020, Lomonière Claire Amitié en collaboration avec l’association Gnouma, l’association pour le bien être au Burkina Faso (ABBF) et le centre d’écoute pour jeune a initié une journée de sensibilisation sur l’avortement sécurisé au Burkina Faso, à l’endroit de la jeunesse de Bobo-Dioulasso. C’était au centre de formation claire Amitié du secteur 21 de ladite ville.
Ce sont plus de 200 jeunes, filles et garçons du secteur formel et informel, réunit au centre de formation claire Amitié pour prendre part à la session de sensibilisation de la jeunesse sur l’avortement sécurisé.
De façon générale, la présidente de l’association Gnouma Agathe Kantiono définit l’avortement comme étant l’interruption volontaire d’une grossesse avant que le fœtus ne soit capable de vivre hors de l’organisme de la mère.
Cependant elle estime que l’avortement peut être sécurisé si toutefois il y’a la croyance, la connaissance, l’émotion, l’expérience des pratiquants.
Selon Agathe Kantiono, l’avortement clandestin est interdit par la loi au Burkina Faso et les pratiquants sont passibles de condamnation pour crime et risques de mourir en cas d’échec, d’être stérile ou traumatisé à vie.
Par ailleurs, elle a laissé entendre que les grossesses non désirées dû à un viol, à l’inceste, où la santé de la mère est en danger, ou bien si le fœtus a une malformation sont passibles d’avortement par la loi.
S’adressant à la jeunesse, la présidente de l’association Gnouma, les appelle à communiquer avec les parents. « Quand ça ne va pas, il ne faut pas avoir peur. Il faut discuter avec les parents pour trouver un terrain d’entente. C’est sûr que les parents vont prendre une bonne décision, plutôt que d’aller avorter au risque de perdre la vie » a-t-elle conseillé avant de signifier aux parents que toute chose se discute sur table avec les enfants afin qu’ils soient convaincus qu’ils n’ont aucune raison d’avoir peur en cas de problème.
Pour elle, c’est quand on renie les enfants qu’ils font du n’importe quoi et l’on se dit surpris. A noter que l’association mène des actions de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive notamment les infections et les maladies sexuellement transmissibles, des causeries débats sur les différents thèmes, le suivi des traitements et des femmes séropositives.
En rappel l’association est créée le 20 septembre 2014 et ses instances ont été renouvelées le 13 septembre 2018.
LD