164. C’est le nombre de stations-service implantées à Bobo-Dioulasso selon les données de 2023.
Si certaines sont implantées selon les normes en la matière, il y en a qui sont « hors la loi », c’est-à-dire construites dans des quartiers sur des parcelles à usage d’habitation. « Même le changement de destination de ces parcelles ne résout pas le problème » indique un délégué lors de la première session de l’année 2024 de la délégation spéciale communale de Bobo-Dioulasso.
Et un autre de préciser que la plupart des stations-services implantées dans ces conditions appartiennent à des promoteurs qui ont « des bras long ». « Même quand vous donnez un avis technique en décidant d’interdire l’implantation d’une station dans ces conditions, vous pouvez avoir des problèmes » martèle-t-il.
A la session qui se tient du 26 au 28 mars 2024, il a été décidé d’interdire dorénavant, la construction de toute station-service « pouvant mettre en danger la vie des populations ».
Pour celles déjà existantes, il a proposé d’organiser des sessions de formation en secourisme des acteurs afin de les outiller à faire face à d’éventuels sinistres qui pourraient survenir.
La question des stations « hors la loi » s’est invitée dans les débats en lien avec la révision des redevances pour la location de terrains à Bobo-Dioulasso. A propos, les stations-services occupants des domaines publics devront désormais payés au titre de cette redevance, la somme de 1,5 millions de FCFA à la commune de Bobo-Dioulasso.
Jack Koné/Ouest Info