Elle voulait, comme ses amis (es), pouvoir surfer tranquillement sur les réseaux sociaux à l’aide de son téléphone portable. Mais les moyens, elle n’en a pas. Pour avoir son « infinix », sa marque préférée, la jeune fille de 19 ans était prête à tout.
Un soir dans un maquis, elle se fait rapidement remarquée sur la piste de danse. Du coup, un monsieur ventru, bien habillé, assis dans un couloir autour de bouteilles de bière, se propose de lui offrir à boire.
Toute souriante, la jeune fille n’hésita pas. A la table, elle multiplie les va-et-vient entre la piste de danse et son invité. Serein, ce dernier, de façon discrète, contemple les « atouts » de cette dernière.
Autour de 21h, au moment où le show était vraiment chaud, le monsieur n’a pu s’empêcher de faire des yeux doux à la jeune fille. Ainsi, il lui propose de l’accompagner à un endroit.
Réticente au début, la jeune fille fini par céder. Mais avant d’accompagner le monsieur, celui-ci devrait d’abord résoudre un problème qu’elle avait : lui offrir un téléphone portable en l’occurrence une « infinix ». « Sans problème » dira ce monsieur qui, de par son habillement, son élégance, l’assurance dans sa voix, aspirait confiance.
Pour rassurer la fille, l’homme se sert d’un de ses trois téléphones portable, appelle son prétendu commerçant, demandant à ce dernier de passer lui livrer une « infinix » devant le maquis. Celui-ci qui semble être son « coéquipier », lui fait savoir qu’il avait déjà fermé. En revanche, il propose de livrer le téléphone le lendemain dès le levée du jour.
La fille qui écoutait cette conversation (l’homme l’avait mis sur « main libre »), n’a plus eu de doute quant à la bonne foi de son partenaire. Elle part tout en ayant à l’esprit qu’elle serait propriétaire d’un nouveau téléphone portable dans moins de 24 heures.
Sur les lieux, elle décide de s’occuper du monsieur à la hauteur de son « investissement » en se donnant à fond. Et son « partenaire financier » de se servir « comme il se doit ».
Le lendemain matin, difficile était le réveil pour cette dernière du fait des coups reçus la veille. Mais sa préoccupation était, comment rentrer en possession de son « infinix ». Avec le téléphone dont elle veut s’en débarrasser, elle décide d’appeler son « ami de quelques heures afin de passer récupérer son due ». « Ne m’appelle plus », lui dit-on de l’autre bout du fil d’une voix menaçante.
Depuis lors, elle multiplie les va-et-vient devant le maquis en question dans l’intention de rencontrer « son homme ». Mais celui-ci, semble-t-il, a déserté les lieux alors qu’il y était fréquent.
Les faits remontent à la première semaine de ce mois d’août 2019
JK