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Bobo-Dioulasso : Souffrante d’insuffisance rénale, Fatoumata Niatta lance un SOS

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Agée de 21 ans, Fatoumata Niatta, souffre d’une insuffisance rénale, diagnostiquée il y a de cela deux ans. Depuis lors, c’est la croix et la bannière pour cette jeune fille-mère au foyer qui peine à avoir des soins appropriés. Pour cause, de moyens financiers limités pour se faire une fistule, opération pouvant lui permettre de faire la dialyse aisément. Cris de cœur d’une dialysée au creux du désespoir. 

Regard éteint, joues enflées, le corps maigrichon qui laisse visiblement entrevoir les os ; ventre bedonnant. A première vue, l’on se convaincrait qu’elle porte une grossesse d’environ six mois. Pourtant ! C’est de façon triste, la caricature physique que l’on puisse faire de Fatoumata Niatta, jeune fille souffrant d’insuffisance rénale ! La vingtaine bien au complet aujourd’hui, Fatoumata Niatta n’a pas eu le privilège, à sa tendre enfance, comme nombre d’enfants de son âge de goûter aux délices des bancs de l’école. Mariée depuis maintenant un peu plus de trois ans à un orpailleur, elle souffre aujourd’hui d’une insuffisance rénale avancée. Malheureusement, son époux aux ressources financières limitées ne parvient plus à lui assurer les soins nécessaires.  

Tout commença en 2022 à Houndé où dame Niatta vivait avec son époux. Bien portante, elle avait su trouver la jonction parfaite entre sa vie de jeune fille au foyer et le travail de l’or dans lequel excellait son époux à l’époque.

Mais tout bascula, un jour, où hardie à ses tâches quotidiennes, elle pique une crise. C’est ainsi qu’elle est transportée d’urgence au district sanitaire de Houndé puis plus tard au Centre Hospitalier Universitaire Sourou Sanou de Bobo-Dioulasso où on lui diagnostique une insuffisance rénale avancée.

« Elle était à Houndé avec son mari. Un jour, on nous appelle pour dire que Fatoumata est malade qu’elle a été admise au CHU de Bobo-Dioulasso. C’est ainsi que nous sommes venus et les médecins on dit qu’elle souffrait d’une insuffisance rénale », nous relate Amadou Ouédraogo le début de la maladie de sa belle-sœur.

 Au tout début tout allait bien car son époux excellent orpailleur parvenait à joindre les deux bouts. « Au début, mon époux avait un peu les moyens. Quand j’ai été admise à l’hôpital, il a pris en charge toutes les dépenses, la caution de 500 mille Francs de la dialyse et une opération qui a coûté 150 mille à l’époque, mes séances de dialyse, il a tout fait », nous raconte Dame Niatta.  

Cependant, au fil du temps et des dépenses quotidiennes qui se succédaient, l’époux finit par s’essouffler financièrement. C’est ainsi qu’il l’abandonne avec sa famille qui peine également à joindre les deux bouts. « Aujourd’hui, nous aussi nous n’avons rien, si on nous demande de payer quelque chose encore pour ses soins, ce sera vraiment compliqué. Moi-même j’ai contracté des dettes auprès de certaines personnes pour pouvoir faire certains de ses soins », nous confie son beau-frère.

Pourtant, Fatoumata Niatta a, urgemment besoin d’une fistule, opération devant lui permettre selon les spécialistes de la santé de facilement dialyser. « Je peine à trouver le sommeil la nuit venue. Mes joues sont enflées et mon ventre parce que je ne dialyse pas bien. C’est le cathéter que j’utilise. Mais avec ça, je ne peux pas bien dialyser et cela se gâte très rapidement. Il faut à chaque séance enlever 10 mille francs pour acheter le cathéter en plus des frais de dialyse », nous égrène-elle le chapelet de ses souffrances.

Alors que, avance-t-elle, visiblement dans le désarroi, avec la fistule « je dialyserai bien et cela pourrait me permettre de me sentir au mieux de ma forme et de pouvoir m’adonner à d’autres activités rémunératrices de revenus pour ne serait-ce que prendre soin de moi ».

« Tout mon souhait c’est qu’on m’aide à avoir la fistule. Cela réduirait énormément mes souffrances. Cela coûte 250 mille francs. Aujourd’hui, je ne peux pas avoir cette somme. Si des bonnes volontés peuvent m’aider, je ne saurai vraiment pas comment les remercier », a-t-elle lancé.

Diakalia Siri/Ouest Info

La rédaction
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Ouest Info est un média en ligne basé à Bobo-Dioulasso dans la région de l’Ouest du Burkina Faso.

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