La cérémonie d’inauguration, marquant la fin des travaux de réhabilitation de la vieille mosquée de Dioulasso-bâ, a eu lieu ce jeudi 5 septembre 2019 à Bobo-Dioulasso sous la présidence du ministre de la culture, Abdoul Karim Sango.
Après plus d’un siècle de résistance aux intempéries en effet, cette vieille mosquée, construite en 1893, s’est retrouvée dans un état de dégradation avancée, menaçant ainsi sa survie.
C’est dans ce sens que le ministère de la culture, des arts et du tourisme a, conformément à sa mission de sauvegarde du patrimoine culturel et touristique national, décidé en étroite collaboration avec les communautés notamment musulmanes, de mobiliser des ressources afin de mettre en œuvre un projet de conservation et d’aménagement de la vieille mosquée de Dioulassobâ dénommé, « projet de réhabilitation et de mise en valeur de la vieille mosquée de Dioulassobâ ».
Et c’est dans le cadre de l’exécution de la phase 2 de ce projet, portant construction du bloc de sécurité et la réhabilitation de la bâtisse, que la mosquée a été entièrement réhabilitée.
Une réhabilitation qui selon le ministre Sango, est vectrice d’un message. « Cette infrastructure réhabilitée conforte l’idée que dans la foi et l’union, nous sommes capables de réaliser de grandes belles choses » a-t-il laissé entendre avant d’inviter les uns et les autres à y demeurer.
Pour la communauté musulmane, c’est un rêve devenu une réalité. « Cette réhabilitation pour nous, est la concrétisation d’un long rêve » s’est réjoui Mahama Sanon, président de la communauté musulmane de l’Ouest qui au passage, remercie toutes les personnes physiques ou morales qui ont mis la main à la pâte pour ce que cette bâtisse puisse retrouver « ce nouveau visage ».
Avec cette réhabilitation, la vieille nouvelle mosquée peut encore tenir pendant 100 ans selon El hdaj Hamadou Sanogo, président du comité de réhabilitation. Mais pour cela dit-il, il va falloir qu’elle soit bien entretenue.
D’un coût global de 527 831 073 francs CFA, ce projet est conçu pour être réalisée en quatre (04) phase à savoir, la construction des hangars ; la ; l’air d’ablution, observatoire et château d’eau et enfin ; le pavage, l’aménagement paysager et l’assainissement.
Le pavage de la cour ainsi que l’aménagement paysager n’étant pas encore effectif, le comité tend toujours la main à toutes les bonnes volontés pour dit-il, finaliser les travaux de réhabilitation et de mise en valeur de la vieille mosquée.
Jack Koné