L’entreprise Green Road énergies a organisé le 16 avril 2019 à Bobo-Dioulasso un atelier d’information sur son projet de construction d’une station de transformation des déchets ménagers en énergie dans la capitale économique du pays des hommes intègres.

Dans le souci de débarrasser la commune de Bobo-Dioulasso des ordures ménagères et autres déchets, se signait un mémorandum entre la commune et la société green road énergies le 22 octobre 2018 pour une étude de faisabilité du projet portant, « transformation des déchets en énergie ».
C’est dans cette dynamique que l’entreprise a organisé cet atelier d’information dans le but de partager les différentes phases d’étude du terrain avec la population de Bobo-Dioulasso. « Nous avons signé un mémorandum et il est très important que sa passe par des études qui détermineront la quantité et la disponibilité des déchets à Bobo-Dioulasso. Les résultats détermineront l’installation de l’unité de traitement de ces déchets » a laissé entendre Yaya Ily, directeur général de Green Road énergies.
Cette unité dit-il, aura une capacité de transformation de 850 tonnes de déchets par jour et produira 18 mégawatts d’électricité par jour. Toute chose qui a émus Bourahima Sanou, maire de la commune de Bobo-Dioulasso qui se réjoui d’ailleurs du début des études de faisabilité d’un tel ambitieux projet, qu’est la collecte et la transformation des déchets de la ville de Bobo-Dioulasso.
Aussi, il invite l’ensemble de la population notamment les acteurs du domaine à non seulement accompagner mais aussi participer à la mise en œuvre de cet « ambitieux » projet. « Cette initiative est la bienvenue dans un contexte où la société nationale d’électricité du Burkina Faso (SONABEL) a du mal à satisfaire la demande en énergie de plus en plus croissante de la population » a laissé entendre Bourahima Sanou.
Notons que green road énergies est une Société Anonyme au capital de 10.000.000 de FCFA immatriculée dans la ville de Bobo-Dioulasso; avec pour principales activités, la promotion des énergies renouvelables et la protection de l’environnement.
A.K Sanou (stagiaire)