« Bonne Gouvernance dans le secteur Minier ». C’est autour de ce thème que le centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a initié à Houndé le samedi 27 avril 2019, une rencontre d’échange avec les conseillers municipaux et les acteurs de la société civile de la commune.
Renforcer les capacités des conseillers municipaux et acteurs de la société civile de Houndé sur le « fonds minier de développement local» et le « le contenu local dans les industries extractives», c’est l’objectif de cette rencontre d’échange initiée par le CGD.
Cette activité en effet, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la phase pilote du projet portant sur la bonne gouvernance des ressources minérales. Pour cette phase, ce sont les communes de Houndé et de Falangoutou qui sont concernées.
Créé en mars 2001, le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) œuvre pour le renforcement de la démocratie, de la bonne gouvernance et du respect des droits de l’homme. Dans le cadre de la bonne gouvernance, le CGD se penche depuis un certain temps, à la problématique Mine et développement local et national.
C’est dans cette dynamique que s’est tenu cette rencontre à Houndé au cours de laquelle, Asseghna Somda, chargé de programme du CGD, s’est entretenu avec ses hôtes sur le sujet de l’amélioration de la Gouvernance des ressources minérales notamment l’or. Cette bonne gouvernance sous-tend selon lui, l’optimisation de la gestion des affaires publiques basée sur les principes de primauté du droit, la participation, la transparence, la productivité, l’efficience et la durabilité.
Membre de la délégation du CGD, Éli KABORE s’est quant à lui, appesanti sur la question du Fond Minier de Développement Local (FMDL). Adopté en juin 2015, les arrêtés de la mise en œuvre ont été passés en fin décembre 2018. Le Fonds Minier de Développement Local (FMDL) qui représente 1% du chiffre d’affaires de la Mine, tarde à se mettre en œuvre. D’où la récente sortie des maires de communes minières. Pour Éli KABORE, il est impératif pour les industries minières de s’acquitter de ce fonds car « c’est un droit pour les communes ».
Kassoum Ouedraogo/Houndé