La campagne de commercialisation 2020 de la noix brute de cajou a été lancée ce samedi 29 février 2020 à Orodara dans le Kénédougou où, le prix planché du kilogramme de la noix de cajou bord champ a été fixé à 330 FCFA
Troisième produit agricole d’exportation après le coton et le sésame, l’anacarde est une filière qui contribue à la réduction de la pauvreté et se présente aujourd’hui comme un produit à fort potentiel économique pour les zones productrices et pour le Burkina Faso.
Sa production, concentrée dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest, a connu une augmentation ces dernières années. Elle est passée de 50 000 tonnes en 2012 à plus de 100 000 tonnes en 2017.
Au cours de la même période, les exportations en valeur de la noix de cajou sont passées de 16 milliards de F CFA en 2012 à environ 67 milliards de F CFA en 2016, soit une croissance de plus de 32% par an.
En 2018, les données de la Balance Commerciale du Burkina Faso montrent que l’exportation de ce produit a généré 117,11 milliards contre 99,56 milliards de francs CFA en 2017 soit un accroissement de 15 %.
Dans la dynamique de développement de la filière, il a été institué depuis 2018, un prélèvement sur les exportations de la noix brute de cajou.
Depuis l’instauration du prélèvement en 2018 et ce jusqu’à la date du 06 janvier 2020, le montant « des ressources collectées par les services techniques est de 5 684 853 095 FCFA ». Cette somme devrait permettre de mener des actions allant dans le sens de la consolidation de la filière.
JK