Les populations de Bobo-Dioulasso n’oublieront pas de sitôt, la nuit du 02 au 03 avril 2024. Pour cause, elle a été marquée par une longue coupure d’électricité, privant une bonne partie de la ville du courant électrique.
Le mois d’avril, début de la forte canicule, commence difficilement pour les populations de Bobo-Dioulasso. En effet, dans la nuit du mardi 2 au mercredi 03 avril 2024, plusieurs secteurs de la capitale économique du Burkina Faso ont été privés d’électricité pendant plusieurs heures.
Dans la matinée de ce mercredi 03 avril, c’est le principal sujet sur les réseaux sociaux, dans les grins et autres regroupements de personnes.
Entre plaintes, indignations et incompréhensions, les uns et les autres ne cachent pas leur mécontentement vis-à-vis de la nationale d’électricité.
D’un secteur à un autre, d’un internaute à un autre, les témoignages fusent mais sont presqu’identiques. « Plus de six heures de temps sans électricité, je n’ai pas pu dormir. Mes yeux sont rouges comme ça », témoigne un internaute sur la page Facebook de Ouest Info. « C’était vraiment super dégueulasse », dira un autre sur ce long délestage qui a retenu l’attention de tous.
Comme un caillou jeté dans une mare d’eau, c’est le silence total du côté de la SONABEL qui n’a jusque-là diffusé aucun communiqué pour tenter d’expliquer les raisons d’une telle coupure mais aussi rassurer sa clientèle qui du reste, ne cache pas son inquiétude surtout, en cette période de forte chaleur.
Pourtant, la SONABEL, lors d’une rencontre avec des journalistes et leaders d’OSC à Bobo-Dioulasso, avait rassuré de ce qu’elle avait pris les dispositions pour que les populations ne soient pas privées d’électricité pendant le mois d’avril considéré comme la période de pointe énergétique.
Mais qu’est ce qui n’a pas marché pour que les populations de la capitale économique soient privées d’électricité pendant près de 6 heures de temps pour certains ? A quoi devraient-elles s’attendre ls prochains jours ? A quand la fin du calvaire des populations ? Autant d’interrogations auxquelles les clients de la SONABEL voudraient des réponses.
Diakalia SIRI/Ouest Info