Bourahima Fabéré Sanou, maire de la commune de Bobo-Dioulasso et autorité de tutelle de la police municipale, a « décidé de prendre ses responsabilités » face à la crise que vit cette institution depuis près d’un mois.
C’est le mardi 28 janvier 2020, lors de la cérémonie de lancement officiel de la semaine communale de l’intégration, de la citoyenneté et de la cohésion sociale (Sicco) que le maire s’est prononcé sur cette crise qu’il qualifie d’ailleurs, « d’acte d’incivisme« .
« Déçu » de ce mouvement d’humeur, Bourahima Sanou regrette que la police municipale, censée faire régner l’ordre et la discipline dans la cité, fait aujourd’hui preuve « d’incivisme ».
En tant que premier responsable de la commune et autorité de tutelle de cette institution, Bourahima Sanou entend, même s’il le faut, sortir ses gongs pour faire régner l’ordre au sein de la maison, « police municipale de Bobo ». « Nous avons décidé de prendre nos responsabilités », a-t-il lancé sans préciser en quoi va consister cette prise de responsabilité de sa part.
Néanmoins, précise-t-il que tout corps organisé, surtout celui paramilitaire, a des valeurs initiales que sont entre autres, la discipline.
JK