Ce mardi 7 janvier 2020, les chefs des 10 villages rattachés à la commune de Bobo-Dioulasso ont répondu à une convocation du conseil municipal de ladite commune. Le but de cette rencontre a été de statuer sur l’implication, la responsabilité et l’attente de la commune vis-à-vis de ces chefs coutumiers dans la promotion de la culture bôbô. Lors de cette rencontre, la question foncière ne sera cependant pas en reste, selon Alain Sanou, chargé aux affaires culturelles et 4ème adjoint au maire de la commune de Bobo-Dioulasso.
Pour Alain Sanou, le chargé aux affaires culturelles de la commune de Bobo- Dioulasso, il faut que la culture bôbô participe pleinement au développement économique de la ville. Pour que cela soit effectif, Alain Sanou pense que des programmes préétablis pour par exemple la danse des masques seraient un atout.
En effet se justifie-t-il, cela permettrait aux touristes désireux de visiter le pays, de prendre en compte à souhait les dits programmes dans leur carnet de voyage.
En ce qui concerne la question foncière, Alain Sanou laisse entendre qu’il s’agit notamment des zones à lotir, puisque selon lui, il est impératif de tenir compte des lieux de cultes lors des lotissements ; car ils sont à préserver. La commune, renchérie-t-il, doit tout de même mettre en place un plan d’aménagement de ces lieus de cultes pour éviter qu’ils ne soient pas des zones à risque pour la population.
Omer Sanou, chef du village de Bindougousso, quant à lui se réjouie d’avance à l’idée que la question foncière sera évoquée, car dit-il, elle est pour eux un goulot d’étranglement. Son souhait est qu’à l’issue de cette rencontre avoir une solution à ce problème, qui du reste, à en croire ses propos se présente comme une aubaine à une sensibilisation pour au moins diminuer ces actions afin que la descendance puisse bénéficier du lègue de nos ancêtres. La remarque peu reluisante qu’il fait, est que dans des villages rattachés à Bobo- Dioulasso, la vente de terrain est faite de manière anarchique.
Abdoul-Karim E. Sanon