Partenaire privilégié des collectivités territoriales, le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a réaffirmé, lors de la 16ème édition des Journées de la commune Burkinabè (JCB) tenues à Manga du 21 au 23 novembre 2019, son engagement à soutenir les collectivités territoriales dans le processus de développement de leurs communes.
A travers des échanges directs avec les élus locaux, le directeur général du FPDTC, Bruno Dipama a partagé avec eux, des informations sur le budget qui sera alloué aux communes pour l’année 2020 et de leur révéler un nouveau projet qui, à en croire M. Dipama, contribuera à booster le développement endogène desdites collectivités.
Au cours des échanges, il s’est agi aussi de recueillir les différentes préoccupations par rapport à une meilleure prise en compte de leur accompagnement. Après une décennie d’existence, ce sont plus de 100 milliards de francs CFA que le FPDCT a investi pour accompagner les collectivités territoriales dans le développement local.
Au titre de l’exercice 2020, le premier responsable du Fonds a affirmé que c’est une enveloppe financière de 6,2 milliards de francs CFA dont 6 milliards de francs CFA en provenance du budget de l’Etat et 200 millions de francs CFA de la Coopération suisse qui sera allouée aux communes.
Pour ce qui est du nouveau projet dénommé « Projet 3 frontières » dit de nouvelle génération, selon le DG du Fonds, il interviendra dans les communes frontalières du Burkina Faso, du Mali et du Niger. »D’un coût total de plus de 6 milliards de francs CFA, il doit permettre auxdites communes de se dresser face à l’insécurité. Il y a une composante consacrée au pastoralisme, au dialogue social et au volet investissement » a expliqué M. Dipama.
Selon lui, l’objectif est de montrer que le gouvernement reste présent dans ces communes malgré les situations difficiles. Par ailleurs, M. Dipama a invité les maires des différentes communes à mettre à la disposition de l’institution, les terrains demandés pour la construction de son siège national et des agences régionales.
Les différents élus locaux ont saisi l’occasion pour soulever leurs préoccupations. Ils ont fait savoir que les subventions et droits de tirage arrivent le plus souvent en retard dans les collectivités territoriales.
Et face à cette préoccupation, Bruno Dipama a indiqué que le Fonds est obligé d’attendre l’inscription de son budget dans celui de l’Etat avant de l’annoncer aux communes. Mais, il dit avoir fait un plaidoyer auprès de l’exécutif pour une programmation sur trois ans afin de permettre aux collectivités territoriales d’avoir un aperçu de leur subvention et de faire des projets structurants.
Partenaires privilégiés et plus dynamiques des collectivités territoriales, le FPDCT se veut être l’unique dispositif financier national devant mobiliser et gérer l’ensemble des ressources de l’Etat et de ses partenaires techniques et financiers destinées au financement des investissements sous la maitrise d’ouvrage des collectivités territoriales en veillant à la répartition équitable des financements mobilisés entre lesdites collectivités.
Wendlasida Savadogo