Suite à la fermeture le 07 février 2019 de la mairie de la commune rurale de Karangasso par des manifestants qui remettent en cause la gestion du maire, la chefferie coutumière du canton Sambla, réunit le dimanche 17 février 2019 à Bouendé, invite l’autorité à prendre ses responsabilités.
C’est lors d’une manifestation de protestation que les locaux de la mairie de Karangasso Sambla ont été fermés par les populations hostiles à la gestion du maire de la commune.
Malgré les injonctions du gouverneur de la région des Hauts-Bassins qui les a intimés l’ordre d’ouvrir la mairie, les frondeurs indiquent avoir besoin d’une période d’au moins 3 moins pour examiner la requête de la première autorité de la région.
C’est soucieux donc de la quiétude dans la commune que les chefs coutumiers des 16 villages de la commune, à l’appel du chef de canton, se sont tous retrouvés à Bouendé pour disent-ils, statuer sur la situation.
A l’unanimité, la chefferie coutumière s’est accordée pour demander à l’autorité de prendre ses responsabilités pour ouvrir la mairie afin que le maire et tout le personnel puisse travailler.
Si rien n’est fait pour ouvrir la mairie selon eux, cette situation serait préjudiciable aux élèves de la commune car « à l’orée des examens de fin d’année, il y a des enfants qui voudront établir des documents à la mairie ».
A défaut de la réouverture de la mairie à Karangasso, Moussa Traoré (chef de canton) et sa suite, préconisent sa délocalisation en attendant qu’une solution soit trouvée à la crise.
Du reste, ce dernier n’a pas manqué de prêcher la paix et la cohésion au sein de sa communauté en demandant aux différents protagonistes, tous fils de la localité, de mettre chacun, de l’eau dans son vain car dit-il « le linge sale se lave en famille ».
Jack Traoré