Il s’est tenu ce mercredi 26 février 2020, un séminaire de formation à l’intention des acteurs du monde culturel de la ville de Bobo-Dioulasso sur la protection des données personnelles, sous l’égide de la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL). Cette activité, entrant dans le cadre de la 4è édition du Festico est placée sous le thème : « promotion des œuvres culturelles et artistiques, protection des données à caractère personnel et de la vie privée. » ; qu’est celui du festival.
Protéger les données personnelles est l’une des missions principales de la commission de l’informatique et des libertés, selon sa présidente, Marguerite Ouédraogo/Bonané. Les formations déjà organisées par la CIL, dit-elle, s’inscrivent dans la dynamique d’information et de sensibilisation en vue d’une meilleure protection des données personnelles.
Dans la promotion donc du droit à la protection des données personnelles, la CIL a recours à différents canaux de communication. En ce jour, est pris pour cible, le monde culturel et artistique de la ville de Bobo-Dioulasso.
Une fois outillé, ces acteurs culturels devraient être à mesure non seulement de se prémunir des inconvénients des TIC, mais aussi de mieux accompagner la CIL dans sa promotion du droit à la protection des données personnelles selon Mahamadi Sinka, président de l’association Woka Kuma, initiatrice du Festico.
Pour cela, ce séminaire de formation a été ponctué par d’entrée de jeu, une première communication sur le cadre juridique et institutionnel de la protection des données personnelles, suivie par celle portant sur la protection des œuvres artistiques dans le contexte de la transformation numérique.
Ensuite des astuces et conseils a été donnés aux participants pour une utilisation responsable et efficace des réseaux sociaux dans le respect de la vie privée et des données personnelles. Et enfin la 4ème communication a été axée sur la cybercriminalité, sécurité des systèmes d’informations et enjeux liés à la protection des données personnelles.
Cette initiative de l’association Woka-Kouma d’initier les acteurs culturels de la ville à la protection des données à caractère personnelles, a été saluée par les participants qui la trouvebt opportune à l’ère où le numérique est devenu incontournable, surtout dans le domaine culturel.
Abdoul-Karim E. Sanon