Un Atelier régional de concertation des acteurs sur la fiscalité environnementale au Burkina Faso, a eu lieu le mercredi 11 mars 2020 à Bobo-Dioulasso. La cérémonie d’ouverture de la rencontre a été présidée par le gouverneur de la région représenté par son secrétaire général.
Échanger avec les acteurs régionaux autour des questions environnementales en vue de dégager des pistes de solution afin d’assurer une transition verte inclusive et participative surtout au niveau national.
Tel est l’objectif visé par le ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique à travers cette rencontre d’échange d’informations sur la fiscalité environnementale.
Convaincu qu’aujourd’hui, la fiscalité va avec le financement de l’environnement, Pamoussa Ouédraogo directeur général du ministère estime que toutes les actions qui concourent à l’atteinte à l’environnement doivent contribuer au financement de la sauvegarde de l’environnement.
Selon lui, cet atelier concerne 45 acteurs (public et privé) ministériels notamment ceux en charge des transports, de l’énergie, mais aussi des sociétés d’Etat qui accompagnent le gouvernement dans sa politique environnementale à savoir la nationale des hydrocarbures (Sonabhy), les sociétés pétrolières, de distribution, les transporteurs ainsi que tous les acteurs qui ont une partie prenante dans le domaine des transports et de l’énergie.
Au cours de ces échanges, Martin Houlé, consultant laisse entendre que deux sujets seront essentiellement abordés à savoir le transport et l’énergie. Pour lui, il est question de sensibiliser les participants à la fiscalité environnementale qui est un concept relativement nouveau.
Chose qui consiste à expliquer ce qu’est le concept pour permettre à tout le monde d’être au même niveau d’information avant les échanges. Puis, une tribune est offerte aux acteurs pour leur permettre d’exprimer leur opinion et leur commentaire de manière à façonner la réforme de la fiscalité environnementale du pays.
A l’issue de la rencontre, les participants devraient être des ambassadeurs auprès de leurs collectivités d’origine pour expliquer aux gens le concept. Pamoussa Ouédraogo confie que les participants ont été choisis en amont et en aval à travers leurs tâches.
Pour lui, il s’agit de ceux qui peuvent concourir au verdissement de cette fiscalité environnementale.
LD