La 1ère édition du Forum national sur l’Open Source (FNOS) organisée par la Direction générale des technologies de l’information et de la communication (DGTIC) s’est tenue ce vendredi 29 novembre 2019 à Ouagadougou. Placée sous le thème : le thème « Logiciels libres ou open source et développement du numérique : défis et opportunités pour le Burkina Faso », elle offre l’opportunité aux acteurs de se familiariser et de s’approprier la stratégie nationale de promotion des logiciels libres, de renforcer leurs capacités sur les questions relatives à l’Open Source, de faire l’état des lieux et d’identifier clairement les défis et les opportunités à saisir pour le Burkina Faso.
Le Forum national sur l’open source (FNOS) organisée par la Direction générale des technologies de l’information et de la communication (DGTIC) est un nouveau cadre de concertation, de partage d’expériences sur les questions de logiciels libres et ouverts. Cette définition est du secrétaire général du ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes, Kisito Traoré, qui a procédé à l’ouverture de la 1ère édition de ce forum ce vendredi 29 novembre 2019, en l’absence du ministre en charge de l’économie numérique.
De ses confidences, ces logiciels libres et ouverts constituent une opportunité unique pour la société burkinabè. Il explique qu’ils peuvent être des leviers accélérateurs de la modernisation de l’administration publique. « C’est également des outils de souveraineté technologique, de compétitivité et de politique industrielle et surtout, des moyens de maîtrise des finances publiques parce qu’ils sont créateurs d’emplois locaux et à haute valeur ajoutée » a-t-il indiqué. Il ajoute, qu’ils participent à un développement économique durable, à la préservation des libertés fondamentales à l’ère du numérique et au partage du savoir.
Le directeur général de la direction générale des technologies de l’information et de la communication (DGTIC), Roch Omar Bougouma lui donne raison quand il affirme que des structures comme le MINEFID, le MATD, la Fonction Publique, la Justice, l’ANSSI et l’ANPTIC en font déjà bon usage et participent à la promotion des solutions.
C’est donc convaincu de leur importance que le représentant du ministre du développement de l’économie numérique et des Postes a salué l’avènement de ce forum qui selon lui, est un cadre d’échanges ouverts et inclusifs en matière d’open source.
Cette première édition de ce forum d’après lui, offre l’opportunité aux acteurs de se familiariser et s’approprier la stratégie nationale de promotion des logiciels libres. Il poursuit en indiquant qu’elle permet de renforcer leurs capacités sur les questions relatives à l’Open Source, de faire l’état des lieux et d’identifier clairement les défis et les opportunités à saisir pour le Burkina Faso.
Roch Omar Bougouma pour sa part, relevant le fait que l’offre Open Source couvre depuis plusieurs années l’ensemble des besoins des systèmes d’information tant des administrations publiques que des entreprises, a émis le souhait qu’au sortir de ce forum, au-delà des discours, que tous ensemble, acteurs du numérique, prennent au moins deux recommandations fortes pour la mise en œuvre en pratique de la SNLL/OS au Burkina Faso.
Il rappelle le thème de cette édition qui est le suivant : « Logiciels libres ou open source et développement du numérique : défis et opportunités pour le Burkina Faso ».
Wendlasida Savadogo, correspondant à Ouaga