En 2018, 682 cas de grossesses précoces en milieu scolaire ont été enregistrés dans la région des Hauts-Bassins.
Ces chiffres émanent d’une communication faite lors d’un panel organisé à Bobo-Dioulasso le samedi 16 mars 2019 par la commission nationale pour la Francophonie en partenariat avec l’ambassade du Canada, dans le cadre de la semaine de la Francophonie.
De la communication qui a servit d’introduction aux échanges, il ressort que dans la région des Hauts-Bassins, 682 cas de grossesses précoces ont été enregistrés en milieu scolaire en 2018 dont 386 dans le Houet, 211 dans le kénédougou et 85 dans le Tuy.
La pauvreté des ménages, la principale cause….
Quant aux causes de ce phénomène dit alarmant, elles sont diverses selon le communicateur. Ce sont entre autres selon lui, l’influence négative des TIC, la mauvaise compagnie, le manque d’éducation sexuelle, la faiblesse de l’accès des jeunes aux services de planification familiale (PF) mais surtout la pauvreté des ménages.
« Pour un téléphone portable, une adolescente est capable de coucher avec un homme sans précaution. Tout ceci est une conséquence de la pauvreté des parents » a-t-il déploré.
De la nécessité d’inverser la tendance…
Pour les panelistes, il est plus que nécessaire d’inverser la tendance. Et les pistes de solutions sont nombreuses selon eux. Ce sont entre autres, La multiplication des centres d’écoute pour jeunes, l’introduction de modules sur la santé sexuelle et reproductive dans les curricula d’enseignement mais aussi et surtout, la disposition des parents à parler sexualité avec leurs enfants.
De toutes les manières, il revient aux jeunes selon eux, d’avoir une sexualité responsable pour éviter de compromettre leur avenir. Mais encore faut-il qu’ils aient accès à toutes les informations y relatives.
Par ce panel qui avait pour thème, « Santé sexuelle et reproductive des jeunes : Etat des lieux des grossesses précoces en milieu scolaire et stratégies de réduction », la commission nationale de la Francophonie pour sa part, entend jouer sa partition et ce, à travers la sensibilisation.
Madi
Faut aider l ABBEF qui a deja l experience ds la gestion des Centres d ecoute pour jeunes, a ouvrir d autres centres!