Le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat a successivement visité le complexe d’égrenage de coton, Bobo 3 puis la filature du Sahel (Filsah) le vendredi 15 février 2019.
Toucher du doigt les réalités de ces 2 unités industrielles, féliciter et encourager les acteurs pour leurs efforts dans la valorisation de l’or blanc burkinabè, c’est l’objectif de cette visite.
A la Sofitex Bobo 3, Harouna Kaboré a été impressionné par ce qui lui a été donné de voir au niveau du laboratoire de contrôle qualité et de certification des semences de coton. « C’est ici que les semences destinées à la production sont sélectionnées suivant une démarche scientifique. Aussi, c’est dans ce laboratoire que l’on découvre la valeur marchande de la fibre burkinabè » lui a-t-on appris.
Et le ministre de saluer le travail abattu dans « cette entité moderne et professionnelle qui est au cœur de la production de coton au Burkina et dans la sous région ». Du laboratoire, cap a été mis sur l’usine d’égrenage qui traite au quotidien et ce, avec une « technologie de dernière génération », 500 tonnes de coton graine.
Après la Sofitex, le ministre et sa suite ont mis le cap sur la filature du Sahel (Filsah) où Harouna Kaboré a découvert une unité industrielle « en constante croissance qui a atteint en 2018 une capacité de transformation de 2260 tonnes » en fils destinés à l’exportation principalement et en fils retordus pour le tissage.
Wilfrid Yaméogo et Abdoulaye Nabolé, respectivement directeur général de la Sofitex et de la Filsah de saluer à sa juste valeur cette visite qu’ils ont d’ailleurs mis à profit pour porter à la connaissance du premier responsable du département en charge du commerce, les difficultés qu’ils rencontrent.
Et le ministre de les rassurer de l’engagement du gouvernement et de son département en particulier à remédier aux difficultés qui connait le secteur industriel burkinabè.
Jack Traoré