Le lundi 13 janvier 2020, la coordination des syndicats de l’éducation de la région des Hauts-Bassins a tenu un sit-in à la direction régionale des enseignements post-primaire et secondaire. Objectif, obtenir de la part de la direction régionale, un traitement diligent des dossiers d’indemnités.
« Demander un traitement diligent des dossiers d’indemnités spécifiques de logement et d’indemnités spécifiques harmonisées ». C’est le principal objectif visé par la coordination des syndicats de l’éducation de la région des Hauts-Bassins à travers ce sit-in.
Selon le coordonnateur dudit syndicat, Ibrahime Traoré, le ministère de l’éducation nationale et du post-primaire a sorti une note enjoignant aux directions régionales (DR) de l’éducation post-primaire et secondaire de procéder aux corrections des indemnités.
Cependant, le responsable syndical estime que jusqu’à présent, la coordination n’a pas eu le point de ce qui a été fait au niveau de la direction régionale des Hauts-Bassins et que l’on déplore des rejets de demandes et toutes les négociations entreprises auprès d’elle sont restées sans suite.
Face à cette situation, Ibrahime Traoré dit avoir adressé une correspondance au gouverneur de la région des Hauts-Bassins, lui faisant part des inquiétudes de la coordination. N’ayant pas eu de retour, il fait savoir qu’une deuxième lettre lui a été adressée pour interpeller son silence et annoncer le sit-in du jour.
Interrogé sur le nœud du mouvement syndical du jour a l’endroit de son service, le directeur régional de l’éducation post-primaire des Hauts-Bassins, Henry Prosper Paré exhibent des difficultés rencontrées dans le traitement des dossiers. Ces contraintes sont selon lui, l’insuffisance de personnel possédant un code de traitement et de validation et la récurrence des ruptures de connexion internet.
C’est ainsi, rappel le directeur régional, qu’une rencontre a été tenue le 7 janvier 2020 avec la coordination des syndicats pour échanger et leur donner des informations sur le traitement des dossiers d’indemnités. Ainsi, ils ont été suffisamment éclairés sur la situation notamment sur les difficultés rencontrées par la direction régionale.
Il faut noter qu’en plus de la question de la lenteur dans le traitement des dossiers d’indemnité, le syndicat défend également la non application de l’impôt unique sur traitements et salaires (IUTS) sur les indemnités des agents publics.
Abordant la question Ibrahime Traoré a, au nom de la coordination dit être contre toute imputation de cet impôt sur les indemnités, car il estime que le train de vie du travailleur est précaire.
A l’issue du présent mouvement, a-t-il prévenu, « si rien est fait, on va revoir la base et décider de la conduite à tenir ».
LD