Débutée dans la matinée du dimanche 21 janvier 2024, la grève des travailleurs de la mine de Houndé, qui a conduit à un arrêt « total » des activités de la mine, continue.
Situation toujours tendue à la mine de Houndé. C’est ainsi que l’on peut qualifier la grève qui y a lieu depuis le dimanche 21 janvier dernier.
Dans la matinée du mardi 23 janvier aux environs de 10h, une délégation du ministère des mines, accompagnée des autorités locales de Houndé s’est rendue sur le site en vue de trouver un terrain d’entente avec les grévistes.
Mais aucun accord n’a été trouvé pour même entamer les discussions autour des points de revendications consignés dans une plateforme revendicative et qui porte essentiellement sur l’amélioration des conditions de vie et de travail. « Nous exigeons une revalorisation salariale car, nos salaires ne nous permettent plus de tenir face à la cherté de la vie », indique un responsable des travailleurs pour qui, « la bonne santé financière de la société devrait le permettre ».
Les manifestants toujours sur le site, exigent le départ du directeur général et de son directeur des ressources humaines et réclament la venue du PDG du groupe Endeavour pour la reprise des négociations avant d’envisager toute reprise du travail.
Aux dernières nouvelles, des émissaires du gouvernement, notamment du ministère en charge des mines seraient encore attendus sur les lieux jeudi pour une 2ème tentative.
Un « bon » système de rotation, une assurance santé, une restauration sont entre autres, des revendications des travailleurs qui n’entendent pas baisser les bras sans avoir obtenu gain de cause.
La Rédaction/Ouest Info