L’antenne régionale des Hauts-Bassins du Secrétariat permanent du conseil National de Lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS) a tenu un point de presse le vendredi 6 décembre 2019 au sein de la Direction Régional. Il étai question d’échanger avec les femmes et hommes de médias sur la situation épidémiologique du VIH/SIDA et des IST. L’organisation de ce point de presse rentre dans le cadre des activités commémoratives du 1er décembre, journée mondiale du Sida.
Informer les journalistes de la situation épidémiologique de l’infection dans le monde, au Burkina Faso et dans les Hauts-bassins ; faire un plaidoyer pour une implication effective de tous les journaliste, hommes de médias et communicateurs traditionnels dans la sensibilisation des populations ; faire un plaidoyer pour une mobilisation des ressources locale en faveur de la lutte contre le VIH ; élaborer une feuille de route par organe pour un accompagnement dans la diffusion des messages de sensibilisation, ce sont ainsi, les objectifs qui ont prévalus l’organisation de ce point de presse principalement animée par Oumar Sanou, chef d’antenne du SP/CNLS des Hauts-Bassins.
Selon le chef d’agence, chaque année, et ce depuis 1998, le Burkina Faso organise la Journée Mondial du Sida (JMS) le 1er décembre sur le principe de rotation dans les provinces et régions. Cette année, à en croire le chef d’antenne, cette journée est organisée sous le thème « ensemble avec les communautés engagées : brisons la chaîne de transmission de VIH/SIDA ».
Dans les Hauts-Bassins, à l’instar des autres régions du pays, Ouma Sanou indique que cette journée sera marquée par des activités de sensibilisation, des jeux radiophoniques concomitamment dans les provinces du Tuy, du Kénédougou, du Houet et d’une campagne de dépistage gratuit du VIH comme chaque année de façon régulière en décembre.
Par ce thème, le chef d’antenne des Hauts-Bassins fait comprendre qu’il s’agit non seulement de rendre hommage au rôle essentiel joué par les communautés aujourd’hui et par le passé dans la riposte du Sida tant au plan international, national que local mais également de solliciter leur adhésion afin de garder le cap de la vigilance pour brise la chaine de transmission.
A cet effet, il a donné la situation du VIH des sites sentinelles en 2017, il s’agit de 2,5 dans la Sud-ouest ; 2,1 au centre ; 2 au nord ; 1,5 dans les Hauts-Bassins et 1,4 au centre-ouest. Par ailleurs, il a précisé qu’au cours de la même année, on décomptait 5,40 chez les travailleuses de sexe ; 2,15 chez les détenus et 1,90 chez les homosexuels.
Selon ses propos, les taux de prévalence chez les jeunes de 15 à 24 ans est de 0,30%. Cependant il a d’abord noté des difficultés dans la lutte contre le Sida à savoir l’insuffisance de ressource lié à la baisse du financement, l’ignorance et le désintérêt des populations, l’abandon des activités de lutte contre le Sida avant de relever les défis liés à la prévention, des soins, et de gouvernance.
LD