2015, lancement des travaux ; 2020, chantier en cours… à vue d’œil et d’un regard profane, les travaux semblent tirer vers leur fin, mais lorsque l’on connait le rythme de progression de ce chantier, l’on est en droit de se dire qu’on en aura encore pour un bout de temps. Soit.
Au moment où les choses semblent évoluer vers la fin, il faut bien se demander ce qui n’a pas fonctionner pour un si court tronçon attribué à une entreprise dite expérimentée.
Nous notons depuis l’évolution de ce chantier que l’entreprise, qui est pourtant riche d’une trentaine d’année d’expérience, n’a pas encore fournie d’explications formelle sur le long retard accusé sur le chantier. Stratégie de communication ou tentative de couvrir des insuffisances qui ne relèvent pas de son ressort ? Le résultat est le même : elle est la destinataire légale et légitime des écris parfois acerbes et des récriminations des populations.
Pour notre part, nous estimons qu’il est tout de même curieux, qu’une entreprise, avec autant d’année d’expérience (30), ayant déjà assumé et à bonne date des chantiers plus importants que ces 03km, ne soit pas en mesure de livrer ce ouvrage dans le délais. Où se situe donc le problème ?
Est- ce COGEB INTERNATIONAL qui s’est subitement métamorphosée en entreprise médiocre alors que son palmarès reste assez reluisant ? Ou faut-il chercher les raisons ailleurs ? Voilà autant de questions auxquelles cette entreprise, qui reste tout de même une référence en matière de BTB au Burkina. L’entreprise a suffisamment été condamnée et encaissé… et s’il disait maintenant ce qui se passe réellement ?
En rappel, au cours de l’année 2015 et en pleine transition, les autorités burkinabè ont procédé au lancement de la construction d’un mini échangeur, en vue de dégager la circulation sur la voie passant devant le principal hôpital (Yalgado) de la capitale jusqu’à la sortie Est (route de Fada). Cela été accueilli sans doute avec fierté que se soit l’entreprise COGEB INTERNATIONAL qui s’est vu confié ce projet, car en tant que entreprise nationale, quoi de plus normal que d’apporter sa pierre à la construction de l’architecture générale de Ouagadougou. Mais depuis lors, il y a un constat que l’on ne peut occulter : le chantier est toujours en souffrance.
Pire, des chantiers (plus costaud) attribués à des entreprises sœurs et concurrentes sont arrivés à terme. D’où l’incompréhension légitime et normal des usagers en particulier et des populations de Ouagadougou en général.
Un citoyen