Il s’est ouvert à Bobo-Dioulasso ce samedi 22 février 2020, le congrès constitutif de mise en place des organes de la faitière des transporteurs routiers du Burkina Faso, qui se tiendra sur deux jours. Cette faitière devrait servir d’interlocuteur unique avec le gouvernement pour qui il ne s’agira plus de discuter avec une vingtaine de syndicat selon Antoine Atiou, gouverneur de la région des Hauts- Bassins qui du reste, a présidé la cérémonie d’ouverture de ce congrès.
La mise en place de la faîtière des transporteurs a été émailler de difficultés depuis Ouagadougou et les transporteurs à l’unanimité ont choisis de se retrouver à Bobo-Dioulasso ce jour, pour mettre en place leur faîtière, confie Antoine Atiou.
Vue donc l’importante place qu’occupe le transport qu’il soit terrestre ou aérien… dans l’économie du Burkina Faso, et les transporteurs, conscients de cela, on assistera avant la fin du congrès à la mise en place de ladite faitière, a confié le gouverneur des Hauts- Bassins.
Le président du comité d’organisation El Hadj Amado Guigma, quant à lui, se réjouit de l’engouement autour de la mise en place de cette faîtière tant attendu. Les membres du bureau de la faîtière seront connus au deuxième jour du congrès, soutient-il.
Ils seront choisis par vote et ceux que les transporteurs auront choisis bénéficieront de l’accompagnement des acteurs, selon ses propos. Mais pour l’heure, l’assemblée sera occupée par l’amendement des statuts et règlements intérieurs, ajoute-t-il.
Il convient cependant de noter, selon El Hadj Amado Guigma, que toutes les organisations socioprofessionnelles de transporteurs ont été contacté dans le cadre de la mise en place de leur faîtière.
Au terme du congrès, c’est Issouf Maïga qui a été porté à la tête de cette structure de défense des intérêts matériels et moraux des acteurs du transport terrestre.
Abdoul-Karim E. Sanon