Suite au mouvement d’humeur des chauffeurs routiers, la coalition des syndicats, associations et groupements des transporteurs routiers des Hauts-Bassins a animé une conférence de presse dans l’après-midi du mercredi 3 avril 2019 à Bobo-Dioulasso en vue de donner de la voie.
« Ces mouvements intolérables portent atteinte à la libre circulation des nos braves populations et paralysent de facto, les activités socio-économiques » ont-ils dénoncé avant de le condamner.
Aussi, ils exhortent le gouvernement à prendre ses responsabilités face à ce qu’ils qualifient « d’aigrissement irresponsables d’individus non identifiés ». « Notre pays étant un état de droit, nous appelons nos autorités à prendre toutes les dispositions nécessaires pour rétablir l’ordre afin que le pays soit approvisionné » ont-ils martelé.
Quant au motif de ce mouvement, les conférenciers ne sont pas passés par 4 chemins pour exprimer leur indignation.
« La mise en place de la Faitière Unique des Transporteurs Routiers du Burkina (FUTRB) est une affaire de transporteurs routiers et non de chauffeurs ou d’individus mal intentionnés. Aucun chauffeur routier ne peut, avec son permis de conduire de 125 000 fcfa, imposer sa loi à un transporteur qui a acheté son véhicule à 30 ou 40 millions fcfa. Qu’ils ne veuillent ou pas, c’est Issouf Maîga que nous avons désigné pour nous représenter » se sont révoltés.
De passage, ils ont tenu à preciser que le mouvement jusque-la, n’a pas atteint la ville de Bobo-Dioulasso.
Jack Traoré