C’est l’un des aspects les plus importants et indéniables du cérémonial d’ouverture à chaque édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). Il s’agit de la parade des communautés ; des sociétés de masques et de représentants des différentes régions culturelles du Burkina Faso.
Musique ; tintamarres des tambours. Symphonie des flûtes qui s’entremêlent à des cris de joie. Pas de danse qui s’exécutent allègrement et avec fierté. Nous assistons à la parade des communautés ; des sociétés de masques et au défilé des représentants des 14 régions culturelles du pays.
En effet, cette parade à l’unisson des communautés dans leur diversité de mœurs culturelles, dans leurs différences ethniques donne à « voir un Burkina uni et fier de ses différences qui constituent le soubassement de sa cohésion sociale ».
Les sociétés de masques quant à elles, un peu plus de deux cents à ce cérémonial d’ouverture, ont su par des pas de danse exécuté avec savoir-faire et art tenir tout le stade en haleine pendant une bonne trentaine de minutes.
Rien en ces masques n’est anodin. Ils rappellent ainsi les traditions culturelles des communautés. « Les masques venus de la brousse rappellent notre histoire. Les costumes qu’ils arborent tout à une symbolique. Il y a des masques jeunes et des masques adultes présents dans des cérémonies culturelles. Il y a des masques sacrés et des masques de réjouissance », pouvait-on entendre dans les commentaires. Ainsi font-ils étalage de ce qui a toujours su donner aux peuples leur dignité, la culture.
Comme à chaque édition, mention spéciale est faite à cette 21ème édition également au pays invité d’honneur qu’est le Niger. Ainsi par une forte délégation, ces derniers ont su accrocher et gratifier le stade par un défilé inédit.
Du reste, cette parade des communautés et des sociétés des masques à ce cérémonial d’ouverture vient une fois de plus faire de la SNC le cadre et le tremplin par excellence de la promotion des valeurs culturelles et de l’expression de la diversité culturelle du peuple « débout, uni et fier du Burkina Faso ».
C’est donc parti pour une semaine d’expression culturelle qui va sans doute renforcer l’unité nationale dans la diversité.
Diakalia Siri/Ouest Info