Le gouvernement a décidé de la relance des activités de transport des passagers voyageurs à compter de ce mardi 5 mai 2020. Cette décision a été suivie par une batterie de mesures à respecter par les compagnies de transport. Une décision qui est saluée à sa juste valeur par les différents acteurs car elle soulage d’une part les sociétés de transport et d’autre part la clientèle.
Le gouvernement a décidé de la relance des activités des sociétés de transport de personnes a l’intérieur du pays. Cette décision a été accompagnée par une série de mesures que doivent observer les sociétés de transport en commun.
De ces mesures, on peut retenir la prise systématique de la température à l’embarquement ; le port obligatoire de cache-nez ; le lavage automatique des mains ; la désinfection permanente de gares et des bus.
A cette batterie de mesures s’ajoute celle qui limite le nombre de passagers à 50 par bus et ce, quelque soit la destination. Faisant allusion à ces mesures, Idrissa Barro, directeur général de la compagnie TCV fait savoir que: « Il y a des mesures qui ont été prises et qui nous permettent de lutter tant bien que mal contre la propagation de ce virus, tout en continuant à travailler ».
Pour les responsables des différentes sociétés de transport, cette décision du gouvernement de rouvrir le trafic est salutaire bien que l’affluence soit timide. « On a bien accueilli la nouvelle de la reprise de nos activités.Cela nous soulage beaucoup. Pour une reprise, les activités semblent nonchalantes mais on reste tout de même optimiste que tout ira pour le mieux » espère Aïcha Tarpaga responsable commerciale de TCV Bobo.
Le chef d’agence de la compagnie Rahimo Bobo quant à lui attribut cette situation de reprise difficile à la longue période d’inactivité des sociétés de transport. Chose qui selon lui donne un coup à l’économie du secteur des transports et aussi à l’économie nationale de manière générale.
Aussi, le couvre-feu, selon les responsables des sociétés de transport contribue à freiner l’exercice de leur activités si bien qu’ils sont contraints de réduire le nombre de leurs voyages quotidiens sur la nationale n°1 notamment le tronçon Bobo-Ouagadougou.
Conséquence, les 7 départs par jour pour Ouaga sont réduits à seulement 3 voyages et cela à cause du couvre-feu. Mais malgré ces contraintes, le coût du transport n’a pas connu de modification selon les différents responsables de société de transport que nous avons rencontré car soulignent-il dans leur ensemble que « l’objectif premier des compagnies de transport n’est pas la rentabilité mais plutôt la satisfaction d’un client qui se veut se déplacer d’un point A, à un point B ».
Responsable de la gare Rakiéta de Bobo, Mamadou Diarra de son côté félicite le gouvernement pour cette décision de rouvrir le trafic. Il suggère cependant que les autorités revoient l’heure du couvre-feu pour permettre aux sociétés de transport en commun d’augmenter le nombre de départ vers toutes les destinations du pays au grand bonheur des promoteurs de transport en commun mais aussi des voyageurs.
LD