120 producteurs semenciers, exploitant les bas-fonds rizicoles aménagés par le projet « Petite Irrigation du Grand Ouest « (Pigo) bénéficient du 22 au 23 juillet 2019, d’un renforcement de capacités à la station de farakô-Bâ de l’Inera.

Initiative du projet « Petite Irrigation du grand Ouest » (Pigo) avec l’appui technique du programme riz et riziculture de la station de Farako-Bâ de l’Inera, cette formation vise à donner aux participants, des rudiments nécessaires à même de leur permettre de produire des semences de qualité.
En effet, la semence selon le Dr Wonni Issa, chef de programme riz et riziculture, constitue 40% du potentiel de rendement de toute spéculation. Avoir donc des semences de bonne qualité dit-il, est une condition nécessaire pour avoir un bon rendement.
D’où la présente formation qui selon lui, rentre dans le cadre de l’exécution du programme d’activités du protocole d’accord entre le Pigo et de l’Inera.
Entre théorie et pratique, ces producteurs semenciers venus de la zone d’intervention du projet, devront pouvoir maitriser les bonnes pratiques en la matière.
Pour ce faire, plusieurs modules leur seront enseignés durant ces 48 heures de formation. Ce sont entre autres, les critères de base pour être producteur de semences ; la connaissance de la plante du riz et les variétés vulgarisées de riz ; la technique d’épuration ; les pratiques culturales et fertilisation du riz (conduite de la culture, fertilisation, gestion de l’eau à la parcelle) ; le tri de la semence ; la connaissance des maladies et des insectes du riz ; la gestion des exploitations.
Aussi devront-ils effectués des visites-guidées dans certains laboratoires de recherche (Labo Phytopathologie, Labo d’entomologie etc…) en vue de constater de visu un certain nombre de réalité pour corroborer la partie théorique de la formation.

Avec ces connaissances qui leur seront inculquées, le chef du programme riz se veut optimiste car pour lui, la mise en pratique de ce qu’ils apprendront devrait se matérialiser par la production de semences de qualité. « Si dans la zone du Pigo, on constate dans un ou 2 ans que la production su riz a augmenté, on saura que notre action a été positive » a-t-il signifié.
Après les producteurs semenciers, la formation concernera aussi les producteurs de riz de consommation afin de leur inculquer les bonnes pratiques agricoles. « Il ne sert à rien de produire des semences de qualité si ceux à qui elles sont destinées ne maîtrisent pas les bonnes pratiques agricoles » a laissé entendre le chef du programme riz pour qui, celle-ci sera exclusivement pratique, c’est-à-dire dans les bas-fonds rizicoles.
Le projet Pigo existe depuis 2016. Sa mission, accompagner les producteurs de riz par l’aménagement de bas-fonds rizicole et le renforcement de leurs capacités. Il couvre essentiellement la partie Ouest du Burkina Faso.
Jack Koné