Dans la soirée du lundi 4 février 2019, les populations dont les habitats ont été démolies à Kuinima (secteur 6) de Bobo-Dioulasso, sont allés attaquer les domiciles du chef, qu’elles ont saccagé avant de tenter en vain, d’incendier.
Ces derniers, désormais sans domiciles, justifient leur acte par l’attitude dite passive du chef qui n’aurait rien fait pour empêcher leur déguerpissement.
Chose qui contraste selon l’un des fils du chef, d’avec les actions menées par celui-ci depuis le début de cette affaire. « La date butoir pour ces populations était fixée au 20 décembre 2018. Le chef a dû négocier pour qu’on prolonge le délai qui a été à nouveau fixé au 31 janvier 2019. Le chef était encore en train d’entamer les négociations et l’engin est arrivé » regrette Drissa Sanou, un des fils du chef.
Au total, 4 domiciles ont été vandalisés par les mécontents. Il s’agit de celui du chef, de son frère cadet et de ceux de 2 de ses enfants.
Dans la matinée du mardi 5 février 2019, la police était sur les lieux pour les constats d’usage. Contrairement à ce qui se dit, les domiciles vandalisés ont échappé à un incendie.
AT