Sans passer par quatre (04) chemins, le directeur régional de l’Ouest de la Sotraco a reconnu, ce mercredi 20 mars 2024, que les bus de la société font de la surcharge à Bobo-Dioulasso.
Des abonnés de la société en effet, notamment des étudiants, étaient en mouvement d’humeur pour entre autres, dénoncer ce qu’ils qualifient de surcharges qui « mettent en danger leurs vies dans les bus de la société ».
Face à ces derniers, Luc Mano, directeur régional de l’Ouest de la Sotraco s’est voulu honnête. « Un bus a une capacité de 100 places. Mais dans les conditions actuelles, il peut aller jusqu’à prendre 120-130 personnes », reconnait-il.
Du reste, laisse-t-il entendre que la société a plusieurs fois fait l’objet d’interpellation de la part des agents de sécurité. « Nous avons plusieurs fois été interpellés par la police pour ces surcharges » a-t-il dit.
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Pour lui, cette situation (qu’il dit regretté) est due au fait que l’offre est en inadéquation avec la demande qui est de plus en plus croissante. « Il faut que les gens comprennent que cela nous dépasse car la demande dépasse l’offre de très loin. Donc c’est une question de rapport entre l’offre et la demande » s’est-il justifié.
DS/Ouest Info